Ma peau que tu habites est un projet de collaboration entre Andréa Le Guellec et Paul-Emile Bertonèche. Il a débuté en constatant l’ambivalence des sillons d’un disque vinyle et de ceux de nos empreintes digitales.

 

Ce projet est devenu une recherche performative à long terme pour expérimenter les liens entre les corps et les machines. Les deux artistes proposent de décaler l’usage contrôlant des données biométriques et ainsi produire des matières sonores depuis les images de leurs empreintes digitales.

 

En juin 2020, les artistes se sont associés au scientifique Corentin Spriet, spécialiste en acquisition et traitement d’images en biologie cellulaire et ingénieur de recherche CNRS, pour établir le protocole d’acquisition d’empreintes digitales et extraire une matière sonore des formes de des index des artistes.

 

L’objectif de la résidence au Château Éphémère est de réaliser un objet vinyle, faisant premier acte de leur projet, et d’expérimenter des dispositifs d’écoute et de performance. Il s’agit donc de peaufiner le mastering et de le graver sur vinyle.

 

 

Des ouvertures se profilent aussi et occasionnent une discussion avec le Césaré et l’Université de Reims pour compléter le projet d’un outil d’enregistrement sonore depuis du matériel bio-métrique.

 

 

Ma peau que tu habites est un projet soutenu par l’Université de Reims Champagne-Ardenne, par le Château Ephémère (78) et le CNCM Césaré,

 

 

 

Andréa Le Guellec est née en 1996 à Montmorency, elle vit et travaille à Reims. Artiste plasticienne, elle est résidente à l’artist run space The Left Place, et base ses recherches sur l’observation d’archétypes sociaux à travers le langage et dans des espaces choisis. En 2019, après obtention de son DNSEP, elle est lauréate du Prix du Club d’entreprises mécènes Prisme à Reims.

 

 

Paul-Émile Bertonèche s’occupe des cadres qu’ils soient virtuels ou bien tangibles. Il aime les êtres suffisamment puissant·e·s pour les faire déborder ou les faire éclater. Son projet est polyphonique en ce qu’il est toujours admis comme collectif, en ce qu’il peut être artistique, curatorial ou scientifique.