Somewhere into the glitch [cyber cabaret] est un projet de recherche en performance situé à la frontière de la pole dance contemporaine, de la musique expérimentale, de l’écriture et des technologies XR. Le cœur du projet explore la potentialité du virtuel d’un point de vue queer, entre des infiltrations de type avatar et des interstices performatifs basés sur des identités multiples. La persona de la performance incarne le glitch et évoluera lentement dans différentes map’, environnements et états d’esprit, accompagné d’un dispositif de captation en temps réel qui modélisera son avatar.

 

 

En déconstruisant la pratique du strip-tease et les gestes associés à ce type de performance très spécifique, la performeuse alterne entre apprentissage et désapprentissage, entre apparition et disparition, grâce, sexyness, pouvoir et vulnérabilité. Ce projet tente de déplacer les problématiques liées à la virtualité et à la performativité, de créer un pont entre l’esthétique cybernétique et les enjeux très contemporains du Web3. Ces questions, qui nous échappent parfois, ou que nous avons trop prises pour acquises, vont être au cœur de notre travail, et les ramener à quelque chose de plus sensible.

 

 

En co-création avec Nina Pebay, danseuse et artiste stripteaseuse qui travaille sur le corps numérique dans la danse. Les artistes ont choisi de travailler sur le cabaret parce que c’est un format et un lieu qui peut catalyser de telles questions. Les scènes et les spectacles de cabaret peuvent offrir à la fois plaisir et divertissement, mais aussi radicalisme politique et questionnement existentiel. Que se passe-t-il lorsque la matérialité du corps est perturbée ? Que se passe-t-il lorsque le je est diffracté sur de multiples versions de nous-mêmes ? Qu’est-ce qu’un corps qui refuse de performer la partition écrite pour lui ? ou de sur-performer un certain type de partition ?

 

 

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