Theodora est invitée dans le cadre de la programmation du Vendredi [P]arty du mois d’octobre.

 

La musique peut agrandir la vie. Celle d’une petite fille envoûtée par une VHS de Woodstock et qui découvre qu’il y a un monde insoupçonné derrière un concert de rock. Celle d’une adolescente qui écoute Leonard Cohen et Christophe dans la voiture familiale en partant en vacances à la montagne. Celle d’une jeune adulte fascinée par le hip hop queer et la musique électronique qui décide de faire de toutes les étapes de sa vie un kaléidoscope d’influences, d’images et de références.

 

Theodora, puisque c’est d’elle dont il s’agit, ne s’est pas précipitée pour se lancer en solo. Elle a d’abord participé en tant que bassiste au projet folk Théodore, Paul & Gabriel (signé chez Belleville Music) puis accompagné en tournée la crème de la nouvelle pop française (Barbagallo, Fishbach, Hypnolove, Lucie Antunes). Elle est revenue de ses expériences collaboratives et voyages autour du monde avec l’envie de raconter sa propre histoire. Elle se lance dans la production et l’écriture avec deux EP’s Let Me In en 2016 et Obsession en 2017.

 

Pendant les deux années qui suivent, Theodora compose de nouveaux morceaux, inspirée par la démarche créative et esthétique d’autres artistes féminines, Austra et Lena Platonos en tête. Elle s’attaque à la production de ce premier long format avec à ses côtés Ambroise Willaume (SAGE) et Etienne Caylou -qui mixera l’album. Soucieuse de donner vie à des morceaux à la fois mélancoliques et dansants, elle travaille sur une musique équitablement organique et synthétique. Les claviers typiques de la musique électronique et de la cold wave rencontrent la chaleur des guitares, basses et pianos. Les rythmiques incarnées tantôt par des percussions tantôt par des machines soutiennent ces trésors mélodiques dont on parcourt les reliefs sonores et les différentes humeurs avec une facilité déconcertante.

 

Hybride et composite, la musique de Theodora n’en est pas moins homogène à l’image d’un album que l’on aborde d’un seul bloc. Imaginé comme une chronique de sa vingtaine par son auteure, ce premier long format est un assemblage de sentiments et de paysages sonores qui racontent l’accompli et l’inaccompli, des rêves, des rencontres et des séparations. “Too Much for one Heart” c’est un coeur qui déborde d’histoires qu’il ne peut plus garder pour lui et que Theodora livre au monde sous la forme de ces morceaux accrocheurs et émouvants à la production ample.

 

A propos d’ « Odyssey » le nouvel EP de Theodora qui sortira à l’automne 2023 :

Au carrefour des cultures et des continents, la Méditerranée a toujours représenté pour Theodora le berceau du rêve et du mystère. Sous un soleil implacable se racontent des histoires, se tissent des rencontres.

Odyssey – le nouveau disque de Theodora – dépeint un voyage le long de cette mer, fait escale dans le sud de la France, en Italie, en Grèce, en Turquie, au Liban.

Ces nouvelles chansons accompagnent les mouvements de la mer d’un pays à l’autre, mélangeant différentes langues méditerranéennes comme l’italien, le grecque, l’arabe, le turque, le français, cherchant à créer un son nouveau, hybride.

L’idée d’Odyssey est partie d’un texte en Grec écrit par sa mère, originaire d’une minuscule île de la mer Égée.

Au fil des mots se mélangent des souvenirs, des sensations intimes qui font un parallèle avec le retour d’Ulysse vers Ithaque. Mêlé à des couplets en anglais écrits par Theodora, ce texte est devenu O Nostos, une chanson à découvrir dans une vidéo réalisée par le collectif franco-italien PAMP 3000 basé à Copenhague, premier extrait de l’EP sorti le 23 Juin 2023.

 

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