Walid Breidi est lauréat de l’appel à candidatures Arts Numériques, Art Sonore & Nouvelles Écritures 21_22. ⭐️
Après une première étape de résidence en décembre 2021, l’artiste revient une nouvelle fois au Château Éphémère, poursuivre son travail de création.
À partir de l’installation interactive Rêve quantique, Walid Breidi développe un nouveau projet, avec pour support principal un casque d’ondes EGG. L’artiste souhaite utiliser cet objet comme « instrument de musique », dont le but serait de créer un orchestre. Ainsi, les « musicien.nes », munis de ces casques pourront, à partir de leurs ondes cérébrales, former un ensemble et créer une composition musicale générative.
Rêve Quantique :
Lorsque nous dormons, notre cerveau traverse différents états créatifs, nous voyons des formes et des couleurs dans l’obscurité et nous entendons des sons dans le silence. Il y a donc un véritable fossé entre l’apparence inerte d’un.e dormeur.se et la richesse de son expérience intérieure.
L’installation Rêve quantique propose au visiteur une relecture sensorielle et poétique de ce paradoxe. Dans la pénombre, un.e dormeur.se muni.e de capteurs semble interagir avec un mystérieux objet, une cuve transparente circulaire contenant un océan miniature, inerte en apparence — de l’eau dormante —, mais dont les mouvements intérieurs sont révélés au sol par un jeu d’ombre et de lumière. Volutes, courants, vagues, et tourbillons, invisibles à l’œil nu, apparaissent au sol, traduisant en temps réel l’activité invisible du cerveau endormi.
Née d’une collaboration entre Virgile Novarina, Walid Breidi, Jean-Marc Chomaz, et Laurent Karst l’installation – performance Rêve quantique a été conçue en équipe de 2018 à 2020 au Laboratoire d’Hydrodynamique CNRS – Ecole Polytechnique.
Walid Breidi
Walid Breidi est un compositeur et artiste multidisciplinaire franco-libanais actuellement basé à Paris. Il est artiste numérique depuis 1998 et a créé quelques 23 installations multimédias interactives, ainsi que des compositions musicales, des dessins numériques et des vidéos.
Il a commencé à travailler dans le domaine des arts du spectacle et de la performance et son travail a été présenté dans des théâtres et des festivals tels que le Next Festival du Brooklyn Academy of Music, au Kitchen NYC, le White Night Fetival de Singapour, l’Institution Multimédia Ker Thiossane de Dakar, le Festival International d’IOT à Aarhus Danemark, le Théâtre National de Reykjavik, le Musée des Arts et Métiers de Paris, le Musée Paula Modersohn-Becker de Brême, entre autres.
Outre la composition de musique et les concerts occasionnels de Video-Jaying, il crée principalement des œuvres d’art numériques et interactives transdisciplinaires. Ses concepts multimédia sont souvent soutenus et exprimés par le mouvement, la vidéo et la technologie numérique. Les états de consciences, le corps et le geste humain ont constitué un point focal important dans son travail. Le codage, les données, les réseaux sont les outils qu’il utilise pour créer ses installations et ses performances. Depuis 1995, il utilise pour ses œuvres toutes sortes de données de détection du corps, y compris les ondes cérébrales.
Tout au long de sa carrière, Walid a mêlé la pratique artistique et l’enseignement de l’art numérique dans les établissements d’enseignement supérieur.
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