⭐️ Xenoangel, duo formé de Marija Avramovic et Sam Twidale, est lauréat 22-23 de notre appel à projets « Arts Numériques, Art Sonore & Nouvelle écritures », son projet Song of the World Beast.
Song of the World Beast est une installation sonore et visuelle, présentant un certain nombre de « créatures sonores » (les « Sound Critters ») autonomes et symbiotiques qui habitent un environnement spatialisé.
Cette pièce poursuit les recherches du duo sur les racines du Symbiotic Real ; un terme utilisé par Timothy Morton pour décrire la connexion inséparable et la dépendance de toutes les entités d’une écosphère. C’est une plongée profonde dans l’animisme du futur, la pensée lente, les contes, les métamorphoses et l’imagination mythique. Ces thèmes sont entrelacés avec l’écologie et les relations extra- humaines.
The Song of the World Beast fait suite à la pièce Supreme . Ici, l’installation présente une dimension alternative dans laquelle les « Critters » (=bestioles) se sont transformées en organismes acoustiques : les « Sound Critters » (=bestioles sonores). Nous suivrons les « Sound Critters » alors qu’ils explorent leur environnement et orchestrent leur propre composition symbiotique au cours de laquelle ils ont la possibilité de déterrer d’anciens artefacts acoustiques d’autres mondes sous forme de poésie enregistrée, de contes et de chansons.
L’installation consiste en une vingtaine de haut-parleurs positionnés dans l’espace afin de spatialiser le son et simuler un environnement 3D, ainsi que des d’écrans/ projections pour donner une perspective visuelle abstraite à l’environnement sonore. Le public pourra interagir avec ce monde, à l’aide de son téléphone, en se rendant sur un site web créé pour l’œuvre. En scannant une zone de l’œuvre, ils pourront alors « toucher » l’environnement sonore et le faire évoluer en temps réel.
Xenoangel
Duo formé de Marija Avramovic et Sam Twidale depuis 2017. Marija Avramovic a étudié la peinture à Belgrade puis aux Beaux-Arts de Paris (ENSBA).
Sam Twidale a étudié la musique populaire à Liverpool University et a appris à coder en autodidacte.
Ensemble, ils travaillent à la frontière entre l’artificiel et le réel, en créant des mondes virtuels peuplés de personnages et d’esprits, ainsi que des peintures, des textes et des installations physiques, tous habitant le même univers ludique. Il s’agit pour eux de créer des mondes alternatifs, numériques ou non, dystopiques ou utopiques, non centrés sur l’humain. Il s’agit de transformation, de métamorphose, d’exister dans des réalités multiples.